Juste Vingt Ans…

Publié le par Elan Humaniste Citoyen



Juste Vingt Ans…

 

Juste Vingt Ans…Condamné pour Haute Trahison et Vingt Sept Années passées dans une Geôle…pour avoir Dénoncer avec Ferveur et sans Compromission l’Inqualifiable, l’Abject et l’Infâme…L’Apartheid ou Le Régime des Barbares fondé sur la Ségrégation Raciale, le Racisme, la Discrimination, la Stigmatisation…de la Sauvagerie et de l’Inhumanité dans l’Organisation d’une Société qui repose sur la Séparation Organisée et systématique des Personnes à partir de la Couleur de la Peau, la Couleur Blanche et la Couleur Noire…Une Société du Rejet Explicite du Vivre Ensemble, du Droit à la Différence, fondée sur la Haine, la Détestation, l’Hostilité à l’égard de l’autre…Le Régime de l’Apartheid en Afrique du Sud. Une Société qui n’en n’est peut être pas une d’ailleurs…jusqu’à ce que le Gouvernement du Président de l’Afrique du Sud, Frederik DE KLERK, libère sans Condition l’Homme qui s’était Levé dès années plus tôt contre la Ségrégation Raciale…Vingt Sept Années passées dans une Geôle…Allait-il dès sa Sortie de Cellule appeler à la Vindicte, une Vengeance pour Toutes Celles et Ceux qui ont été si Illégitimement, Longtemps et durement Opprimés ? Non…un Message de Paix et de Fraternité pour Reconstruire une Nouvelle Société sur l’Egalité des Droits par delà les Présupposés Raciaux et la Couleur de Peau…un Appel à la Dignité Humaine et enfin au Vivre Ensemble, trop longuement Bafoué…

 

En 1991, l’Ultime Loi fondant l’Apartheid et la Ségrégation Raciale a été définitivement Abrogée.

 

 

Hommage au Vingtième Anniversaire de la Libération de Nelson MANDELA, Epris de la Cause Humaine et Prix Nobel de la Paix.

 


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Nelson Mandela<br /> est le plus grand<br /> rêveur équitable<br /> de la planète<br /> <br /> Pierre Rochette<br /> poète équitable du Québec<br /> <br /> www.reveursequitables.com<br /> www.enracontantpeirrot.blogspot.com<br /> <br /> LÈVE-TOI PÈLERIN<br /> dormir<br /> sous le pont de Gatineau, une nuit froide de neige<br /> même pas de sac de couchage, du noir au beige<br /> <br /> gémir<br /> en p’tit bonhomme, les g’noux dans l’manteau<br /> le nez sous l’gilet, là ou c’est chaud<br /> <br /> grandir<br /> contre le mur de ciment se faire si petit<br /> que son coeur en devient firmament<br /> <br /> s’ennoblir<br /> au point ou l’on devient soi-même<br /> un immense pays entre deux océans<br /> <br /> REFRAIN<br /> <br /> la bonte l’humilité, l’humanité<br /> comme vêtement de vie<br /> <br /> lève-toi pèlerin<br /> même si t’as froid même si t’as faim<br /> <br /> ensemence ton pays d’un rêve<br /> pour les jeunes de demain<br /> <br /> ta guitare à la main<br /> marche marche les chemins<br /> ne triche pas ton rêve en douce<br /> en faisant du pouce<br /> <br /> quand un jeune t’embarque<br /> écoute le jusqu’au matin<br /> parce que son rêve à lui commence<br /> là où finit le tien<br /> <br /> TURLUTTE<br /> <br /> COUPLET 2<br /> <br /> manger<br /> quand on t’a ramassé pour t’emmener souper<br /> dans l’espoir d’une belle soirée<br /> par ta guitare endimanchée<br /> <br /> s’laver<br /> la route c’est accepter<br /> d’ètre sale en dehors<br /> d’ètre propre en dedans<br /> en s’guettant<br /> <br /> s’coucher<br /> avoir honte de ses peurs<br /> quand y a tellement d’êtres humains<br /> qui ont pas l’choix d’avoir peur<br /> <br /> s’éveiller<br /> soudain en pleine nuit<br /> s’enfuir sans faire de bruit<br /> après avoir écrit merci<br /> <br /> COUPLET 3<br /> <br /> vaciller<br /> dans un café internet, recevoir un courriel<br /> d’un ami de jeunesse, qui veut t’immortaliser<br /> d’un geste bien intentionné<br /> <br /> créer<br /> une chanson chaque nuit<br /> parce que la veille ce que t’écris<br /> semble s’être évanoui<br /> <br /> dessiner<br /> entre ta voix et tes lèvres<br /> tous les cris des humains<br /> qui ont choisi d’aimer<br /> même s’ils sont mal aimés<br /> <br /> rêver<br /> qu’après sa mort peut-être<br /> de milliers de jeunes en mal d’être<br /> reprendront ton épopée<br /> vers ce pays oeuvre d’art à créer<br /> <br /> FINALE<br /> la bonté, l’humilité, l’humanité<br /> comme vêtement<br /> d’aimer<br /> <br /> Pierrot<br /> vagabond céleste<br /> <br /> CONGELATEUR<br /> <br /> comme par hasard<br /> cette nuit j’ai dormi<br /> sur un congélateur<br /> <br /> su l’bout y avait une petite table<br /> un peu plus basse<br /> pour mes pieds de rêveurs<br /> <br /> comme oreiller<br /> un vieux chapeau<br /> un vieux sac de couchage<br /> en guise de manteau<br /> <br /> soudain<br /> dans le lit de l’humanite<br /> tout habille, j’me suis glissé<br /> et j’ai prié<br /> <br /> REFRAIN<br /> <br /> pour les femmes et les enfants<br /> dans les camps de refugiés<br /> qui tendent leurs mains en tremblant<br /> dans l’espoir d’être aimés<br /> <br /> COUPLET 2<br /> <br /> comme par hasard<br /> dans la cabane à patates frites<br /> sur le sol ou je dors<br /> <br /> Pierrot<br /> veut m’installer un poêle à bois<br /> y va faire froid qu’y m’dit<br /> si froid dehors ben oui<br /> <br /> mais quand y m’a parle<br /> d’un lit j’lui ai dit<br /> j’aurais préférence<br /> pour une table<br /> de la largeur de celle<br /> où j’ai dormi cette nuit<br /> <br /> en quête d’un coeur<br /> pour l’occident consommateur<br /> <br /> là je prierai<br /> <br /> COUPLET 3<br /> <br /> comme par hasard<br /> sur la route ou j’ai marché<br /> une écrivaine dans son auto m’a embarqué<br /> <br /> j’aurais aimé lui dire<br /> j’aurais le rêve de te masser<br /> de mes deux mains<br /> qui ont déjà trop prier<br /> <br /> assis dans une chaise roulette<br /> je tournerais autour de toi<br /> comme autour de mon oeuvre<br /> <br /> et mes doigts<br /> brûleraient la table congélateur<br /> en enflammant tes sens<br /> protèges par mon coeur<br /> épuisé de prier<br /> <br /> REFRAIN FINAL<br /> <br /> pour les femmes et les enfants<br /> dans les camps de réfugiés<br /> qui tendent les mains en tremblant<br /> dans l’espoir d’être aimés<br /> <br /> moi le reste de ma vie<br /> sur une table je dormirai<br /> honteusement désespéré<br /> <br /> au nom de l’humanité<br /> jusqu’a ma mort<br /> je prierai<br /> <br /> Pierrot<br /> vagabond céleste
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