Monsieur Michel ROCARD, n’oubliez pas les Sciences Humaines !
Monsieur Michel ROCARD, n’oubliez pas les Sciences Humaines !
Monsieur Michel ROCARD et Monsieur Alain JUPPÉ ont été désignés et missionnés par le Chef de l’Etat dans le cadre du Grand Emprunt souhaité par le Président de la République Française, Nicolas SARKOZY. Bien difficile, cette mission délicate a pour dessein d’entrevoir de façon significative les Modalités de celui-ci et son Montant Global (celui-ci, selon ces derniers, ne doit pas excéder d’ailleurs la somme de 30 milliards d’euros), ainsi que d’identifier clairement les Axes Directeurs auxquels le Grand Emprunt va être affecté. Monsieur Michel ROCARD et Monsieur Alain JUPPÉ souhaitant, à juste titre, concentrer les efforts des Pouvoirs Publics sur un nombre de Domaines Limités et Stratégiques, à savoir, des registres pertinents qui permettront d’accompagner l’ensemble des Français sans exception dans leur devenir et Nôtre Changement Sociétal qui concerne chacun de nous et les Générations Futures (en matière d’énergies renouvelables, de développement durable, de nouvelles technologies…).
L’Elan Humaniste Citoyen est très attaché à la Science, à la Recherche, à l’Innovation, de l’Idée à la Proposition, à l’Inventivité ainsi qu’aux Forces Vives de la Créativité, qui pour L’E.H.C., sont toujours un Pari sur l’Avenir, en tant que Véritables Moteurs d’une Société qui se tourne vers le lendemain d’un coté, mais également, le Vecteur Incontournable de son Dynamisme de l’autre. Libérer les Energies Créatrices, activer le Bouillonnement des Idées, favoriser l’Effervescence et la Communion des Propositions, Mutualiser les Connaissances, Emanciper la Recherche au sein du Débat Libre et Contradictoire, de la confrontation de l’idée naissant l’inédit, l’originalité, la nouveauté et l’audace…constituent, pour L’Elan Humaniste Citoyen, un Enjeu Majeur d’une Société qui se projette par un Avenir Partagé. Une Société qui n’innove pas est une Société irrémédiablement vouée à l’inertie, au fixisme de sa destinée par le déficit de Projection justement, une Mortification de celle-ci lente mais certaine.
L’Elan Humanisme Citoyen défend donc avec ferveur et fidélité son attachement à la Science, à ce Positivisme Bienfaiteur de l’Humanité, qui, fondé sur l’observation et l’expérience, va accompagner la destinée individuelle et le devenir commun. Un Positivisme Bienfaisant et Enchanteur qui doit éclairer et guider l’humanité toute entière dans ses Choix de Civilisation Cruciaux, La Lanterne de La Connaissance de Cause. Une Science au Service de l’Homme pour une meilleure Harmonie sociale, la Concorde Humaine dans un Progrès Universel et Partagé. Trop souvent réduit hélas à quelques initiés et Chasse Gardée des Sociétés Occidentales, le progrès constitue une traverse de l’Humanité ; l’universalité ne se ravissant jamais, celui-ci se vide de son contenu puisque le progrès n’en est plus un s’il ne concerne pas le plus grand nombre, concentré en effet dans les mains d’un cercle restreint. L’essence même du Progrès est son Partage justement. Ce dernier correspond à une problématique essentielle au yeux de L’E.H.C., le partage des technologies, des techniques et des savoirs, la diffusion des connaissances, des procédés, des méthodes et des arts, demeurent, quels qu’ils soient, un Facteur Immanquable de Bien être Individuel et Collectif. Cette problématique doit se poser au niveau international. Une partie de l’Humanité doit-elle continuer à se tenir sur le perron de la Maison du Progrès ?
Les Sciences et la recherche donc, vont être des Balises sur le Chemin de l’Humanité, des repères pour que celle-ci, en connaissance de cause, continue à Ecrire son Histoire. Son omniprésence à l’heure actuelle (en matière médicale avec les avancées sur le traitement de certaines maladies, la Maladie Alzheimer, la trithérapie pour ce qui est du VIH, pour ce qui est des transplantations et les greffes…, les procédures judiciaires avec le recours au test de l’ADN, concernant les nouvelles technologies et le multimédias…), ne doit pas faire oublier le fait qu’elles peuvent être également un Garde-fou, un indicateur au combien précieux dès lors que l’Activité Humaine dépasse les Limites du Raisonnable comme de coutume, devenant alors nocive pour lui-même et son Cadre de Vie (par exemple, la communauté scientifique et son diagnostique irréfutable sur le réchauffement climatique et les gaz à effet de serre, sur les atteintes irréversibles de la biodiversité et l’extinction de certaines espèces. Une des mises en garde les plus célèbres, hélas de vigueur, est certainement celle du Physicien Albert EINSTEIN, lors d’un discours sur le devenir de l’arme nucléaire après la Seconde Guerre Mondial, de « cet épouvantable moyen de destruction » dans le cadre du désarmement international).
Monsieur Michel ROCARD, L’Elan Humaniste Citoyen Vous interpelle solennellement suite à Vôtre intervention en début de semaine sur une radio d’information nationale. Vous n’avez à aucun moment évoqué les Sciences Humaines pour ce qui est des Priorités Retenues et mises en lumière dans le cadre du Grand Emprunt souhaité par le Chef de l’Etat (nanotechnologies, nouvelles technologies, énergies renouvelables…). N’oubliez pas les Sciences Humaines ! L’E.H.C., dans le cadre de la publication intitulée Elan Humaniste Citoyen, défend une Approche Pluridisciplinaire de la Science. Il ne faut plus réitérer les erreurs du passé en privilégiant les « Sciences Retour sur Investissement », c'est-à-dire, une Approche Réductrice, Mercantile et Opérationnelle des disciplines scientifiques faisant que celles qui auront une Retombée Economique en Terme de Profit seront valorisées (les sciences appliquées, les nouvelles technologies notamment) et celles qui ne n’inscrivent pas dans cette Approche archaïque et Indigne de la Science, seront mésestimées, mises au placard en Parents Pauvres du Grand Emprunt, les Humanités et plus largement les Sciences Humaines bien sûr (Philosophie, Epistémologie, Sociologie, Histoire…).
Les Sciences, pour L’Elan Humaniste Citoyen, participent d’un Eventail composé de Disciplines toutes Complémentaires et Interdépendantes les Unes des Autres ; cet Arc en Ciel Scientifique, aux frontières bien évidemment perméables entre les divers registres des matières concernées, sous tend La Pluridisciplinarité justement [par exemple, une nouvelles technique et un savoir faire peuvent induire des questionnements d’ordre éthique, philosophique (par exemple, la bioéthique avec les avancées sur le génome humain…), social (par exemple, l’introduction d’une machine dans un procédé de production). C’est la communion des points de vue, l’exaltation des valeurs et principes, l’osmose des prismes de lecture, la confrontation de l’expérience et des résultats qui participent de La Science avec un grand " S ". Un précédent article sur ce Blog abordant la nécessité, pour L’E.H.C., d’une Approche Pluridisciplinaire du Phénomène Economique. La Science doivent pouvoir alors marcher sur ses deux jambes, avec d’une part, les Sciences dites « dures » entre guillemets, à savoir, les Disciplines Expérimentales ou appliquées, validées par les contrôle expérimentaux, et celles qui sont Formelles (mathématiques et la logique), et d’autre part, les Sciences dites « Molles » entre guillemets, c'est-à-dire, l’Ensemble des Sciences Herméneutiques, les Sciences Humaines. L’Elan Humaniste Citoyen prônant à ce propos La Recherche-Action-Citoyenne, la Démocratisation et l’Accessibilité du Registre Scientifique pour Tous, trop souvent Séquestré par les Elites Scientifiques.
Monsieur Michel ROCARD, c’est en toute sincérité et conviction que L’Elan Humaniste Citoyen Vous demande de ne pas oublier les Sciences Humaines dans vos priorités retenues par le Grand Emprunt, souhaité par le Président de la République Française, Nicolas SARKOZY. Il ne faut plus que les Sciences et la recherche claudiquent en s’appuyant sur la même jambe avec son autre en bois ! L’E.H.C est prêt à parier ; si les Sciences Humaines avaient pris une place plus grande dans les Choix économiques et politiques, les orientations de civilisation, nôtre devenir ne serait pas cantonné exclusivement aux seuls impératifs économiques et financiers, à la maximisation du profit au sein d’un processus irrémédiable de déshumanisation.
Les Sciences Humaines apportant tout naturellement de l’humanité.