Violences Scolaires…
Violences Scolaires…
Violences Scolaires…
« La Violence à l’Ecole n’est pas de la Violence Scolaire »
Albert-Pierre BOIVIN
« Autant entrer tout de suite dans le Vif du Sujet ; les Etats Généraux de la Violence Scolaire sont, outre Illusoires bien évidemment, une Appréhension des plus Primaires du Phénomène de la Violence à l’Ecole. Il existerait alors une Violence propre à l’Ecole, et donc, des Violences Extrascolaires ? Et pourquoi pas, une Classification de cette dernière, avec une Violence à la Maison, Une Violence sur les Terrains de Jeux, une Violence dans les Cafés et autres Bistrots, une Violence en Discothèque, une Violence dans les Supermarchés, une Violence dans les Manifestations, une Violence dans les Moyens de Transport, une Violence sur le lieu de Travail etc. ? Il vrai qu’avec une telle Appréhension qui cloisonne et segmente le Phénomène de la Violence, les réflexions sont biaisées d’avance et les solutions, de Façade. D’ailleurs, si celles-ci avaient prouvé réellement leur Efficacité, tout irait bien dans le Meilleur des Mondes, y compris dans les enceintes scolaires. Pour L’Elan Humaniste Citoyen, la Violence à l’Ecole n’est certainement pas de la Violence Scolaire, au sens ou il ne pourrait s’entrevoir une Typologie de la Virulence et de l’Animosité spécifiques et propres à la Dimension Scolaire, et de surcroît, une Violence qui va stigmatiser l’Ecole en tant que lieu ou s’exerce celle-ci justement. En attendant que la Subtilisation de la gomme laissée par inadvertance sur le bord d’un Pupitre ne soit Qualifiée par la Loi avec par une Consécration Fracassante dans le Code Pénal, il est nécessaire de faire maintenant Preuve de rigueur, n’en déplaise à certains d’ailleurs. Pour L’E.H.C., la Violence à l’Ecole relève d’une Double Problématique. En effet, il y a d’un coté le Phénomène de Violence, et de l’autre, l’Ecole. La Violence à l’Ecole est alors le Carrefour de ces Problématiques, une Croisée des Chemins qui doit être l’Epicentre du Questionnement. Face à une Banalisation de la Violence et à une Normalisation de celle-ci, devenue accessible par les plus jeunes avec notamment, le développement d’une Société du Conflit et de la Véhémence relayés par les Médias de Masse au sens large, y compris l’Internet et les Réseaux Sociaux, l’Ecole est devenue, par son Démantèlement Chronique (compression du Personnel de l’Education Nationale…), un Point de Résurgence de la Violence, un Lieu de Cristallisation de l’Animosité sous toutes ses formes. Ce Point de Résurgence incarne alors la Dimension Globale de la Violence, Normalisée, Codifiée et Banalisée, avec une Ecole de la République Dépassée, prise à revers par cette Véhémence Disséminée et Incapable de Prévenir Efficacement ces Irruptions de Déviance Juvénile. En manque de Moyens Humains et Matériels, l’Ecole a perdu de sa Superbe, de son Aura et Rayonnement dans les Représentations des plus Jeunes et sa Valeur Symbolique est en déclin.
Pour L’Elan Humaniste Citoyen, la Violence de l’Ecole doit impérativement Ouvrir des Perspectives sur Deux Niveaux : d’un coté, il faut enrayer Impérativement l’Accessibilité de la Mise en Scène Quotidienne de la Violence, pour les Jeunes et les Plus Jeunes, afin d’Eviter que celle-ci ne se banalise dans les Représentations et les Comportements, considérée alors comme Normale entre guillemets et Familière. De l’autre, il faut Nécessairement Revaloriser L’Ecole de La République et lui allouer de Véritables Moyens, quels qu’ils soient ; celle-ci doit Redevenir un Lieu de Socialisation Civique et Citoyenne, outre bien sûr la dispense de l’Enseignement, un Lieu d’Epanouissement de la Personne qui place chacune d’elle dans l’Egalité des Chances et la Construction de son Devenir. L’Ecole de la République doit être un Lieu Respecté et d’Education au Respect d’Autrui. Le Franchissement du Portail d’entrée doit être le Vecteur du « Respectueusement Vôtre », un Laboratoire de l’Expérience et de l’Expérimentation Individuelle de La Liberté, de L’Egalité et de La Fraternité : Un Vivre Ensemble au sein de l’Enseignement. L’Ecole de La République revêt une Mission de Prévention de la Violence et d’Education à la Non Violence, du Quotidien Partagé au sein de l’Etablissement Scolaire et Hors de L’Ecole. La Violence à l’Ecole n’est pas de la Violence Scolaire… »
« Pour ce qui est de l’Accompagnement de la Personne, Aucun Procédé Technique ni Aucune Technologie ne Remplaceront la Présence Humaine »
A la Caméra et au Portique de Sécurité, ces Accompagnants d’un Nouveau Genre.
Albert-Pierre BOIVIN